Les chercheurs de la Rutgers Business School, une université du New Jersey, ont étudié le cas des coupures pendant le travail. Les scientifiques ont alors pointé du doigt la consultation de son smartphone durant les heures de pause.
Sortir prendre l’air quelques minutes ou prendre un café, la pause est bénéfique pour le bien-être au bureau. Toutefois, certaines personnes ne peuvent pas se passer de leur smartphone en scrollant sur les réseaux sociaux. Les chercheurs de la Rutgers Business School, une université du New Jersey ont analysé de plus près cette mauvaise habitude de certains salariés. D’après une étude publiée dans le Journal of Behavioral Addictions, utiliser son smartphone pendant la pause ne ferait que fatiguer le cerveau tout en réduisant la concentration.
Selon l’article, le niveau "d’énergie mentale" diminuerait considérablement pour les personnes qui ne cessent de scruter leur téléphone pendant les pauses. "Nous supposons que ce n’est pas différent des autres pauses, mais le téléphone peut être de plus en plus distrayant, ce qui fait qu’il est difficile de se concentrer sur les tâches professionnelles", a précisé Terri Kurtzberg, coauteure de l’étude et professeure agrégée de Rutgers, sur le récit du site Phonandroid.com.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont proposé à 414 étudiants de résoudre des ensembles de mots croisés difficiles. À la moitié du travail, certains participants ont soufflé quelques minutes en prenant une pause smartphone. D’autres ont disposé de papier ou d’un ordinateur, tandis que le reste n’a pas pris de pause du tout.
"Les participants qui ont utilisé leur smartphone au cours de la pause sont ceux qui ont présenté la plus grande fatigue mentale, en étant moins capables de résoudre des problèmes par la suite", ont souligné les chercheurs. Dans les détails, les étudiants qui ont consulté le smartphone au cours de leur pause ont passé 19 % de temps en plus pour effectuer le reste de la tâche. Plus encore, leur capacité à résoudre les problèmes a été de 22 % de moins que les autres.
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