Google a annoncé le lundi 14 octobre son projet d’acheter de l’énergie nucléaire à la start-up américaine Kairos Power. Celle-ci produira cette énergie à l’aide de petits réacteurs de nouvelle génération, appelés SMR (small modular reactor).
Le contrat entre Google et Kairos Power prévoit que le premier réacteur SMR soit opérationnel d’ici 2030, avec une augmentation progressive jusqu’en 2035, rapporte 20 Minutes.ch. Cette initiative vise à répondre aux besoins énergétiques croissants de Google, liés à l’essor du cloud computing et de l’IA générative, qui requièrent une énorme quantité d’énergie pour les data centers. Google n’a pas divulgué le montant de cet accord. Afin d’assurer une source fiable d’électricité, les grands acteurs du cloud comme Google et Microsoft établissent des partenariats avec des fournisseurs d’énergie renouvelable, y compris dans le secteur nucléaire, comme celui de Microsoft avec Constellation Energy.
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Les réacteurs SMR, comme le FHR de Kairos, représentent une nouvelle génération de technologies nucléaires, bien qu’aucun ne soit encore en service aux États-Unis. Si le développement de ces prototypes est coûteux, ils sont conçus pour être produits en série, ce qui devrait les rendre plus économiques que les centrales nucléaires traditionnelles. La start-up NuScale avait été la première à obtenir l’homologation pour son SMR, mais son projet avancé dans l’Idaho a été annulé en fin 2023. En décembre 2023, Kairos a obtenu l’approbation de la NRC pour son premier réacteur expérimental, dont la construction a débuté en juillet à Oak Ridge (Tennessee) avec une mise en service prévue pour 2027.
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