Selon l’agence Bloomberg, Facebook a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers.
L’agence Bloomberg a révélé, mardi 13 août, que Facebook, le premier réseau social au monde, a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers. Selon les informations du Soir, Facebook a reconnu ce fait, dans un communiqué qui a été transmis à l’agence financière. Les responsables ont, toutefois, affirmé avoir mis fin à cette pratique, la semaine dernière, tout comme Apple ou Google.
Toutefois, le réseau social a apporté quelques explications. Il a ainsi souligné avoir eu l’autorisation de procéder à la transcription de conversations par des usagers de son application messenger. Les sous-traitants vérifiaient si l’intelligence artificielle du réseau interprétait correctement les messages qui avaient été rendus anonymes, selon lui.
Et pourtant, les employés se sont inquiétés des implications éthiques de leur travail, car ils n’étaient pas informés de l’origine des enregistrements des conversations. Par ailleurs, ils ne connaissent pas, non plus, l’usage qu’en faisait Facebook, d’après Bloomberg.
Concernant cette pratique, le réseau social n’est pas le seul à être concerné. Amazon, Apple et Google, qui vendent tous des assistants vocaux, avaient déjà reconnu faire de même pour améliorer les réponses de leurs applications.
Ces dernières semaines, Apple et Google ont indiqué avoir abandonné cette façon tandis qu’Amazon donne le choix aux usagers. Ces derniers pourront, ainsi, bloquer l’utilisation de leurs échanges avec Alexa, l’intelligence artificielle qui anime ses assistants vocaux Echo.
De son côté, Facebook a longtemps nié utiliser des enregistrements audio pour pouvoir mieux cibler ses publicités ou rendre ses pages plus attractives. En avril 2018, le fondateur et PDG, Mark Zuckerberg a même rejeté cette idée, devant le Congrès.
Ce n’est que quelque temps plus tard que le réseau social a précisé qu’il accédait au microphone d’un utilisateur si uniquement ce dernier avait donné l’autorisation à l’application.
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