Les mots de passe étaient consultables par près de 20 000 employés de l’entreprise de Mark Zuckerberg.
Le premier réseau social mondial a reconnu, jeudi 21 mars que les mots de passe d’au moins 200 millions d’utilisateurs avaient été conservés sur leurs serveurs internes durant des années. Facebook a aussi confié que près de 20 000 employés, dont des ingénieurs et des développeurs, pouvaient les consulter.
Cette annonce a été confirmée par l’expert en cybersécurité américain Bryan Krebs. Ce dernier a fait savoir que ces pratiques remontaient à 2012 et concernaient entre 200 et 600 millions d’utilisateurs de Facebook, Instagram et de Facebook Lite.
"Pour être clair, ces mots de passe n’ont jamais été visibles pour personne à l’extérieur de Facebook et nous n’avons trouvé à ce jour aucune preuve que quelqu’un en ait abusé en interne ou y ait accédé de façon inappropriée", a expliqué l’entreprise dans son communiqué. En effet, une enquête interne a été ouverte pour en faire la lumière.
Dans le cas où des utilisateurs européens ont été touchés, le réseau social pourrait verser une amende pouvant aller jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires mondial. En effet, le règlement européen de protection des données personnelles impose à toutes les entreprises d’informer dans les 72 heures suivant la découverte d’un problème de sécurité les autorités locales , relate la chaîne RTL.
>> A lire aussi : Facebook prévoit des "mesures supplémentaires" pour protéger les données personnelles