Le réseau social de Mark Zuckerberg est une énième fois au cœur d’un gros scandale concernant sa sécurité.
UpGuard, société de sécurité informatique, a révélé que les données (noms, commentaires, likes, adresse mails, centre d’intérêt, et même des mots de passe) de plus de 540 millions de personnes utilisant Facebook, étaient accessibles librement sur la toile. Comme le rapportent La Tribune et d’autres médias, CNBC affirme que le ’bébé’ de Mark Zuckerberg a confirmé que ces informations étaient stockées sur des serveurs Amazon. Facebook a ensuite assuré travailler avec la société de e-commerce électronique pour faire en sorte que ces infos ne soient plus visibles.
D’après les informations du journal Le Monde, les données étaient stockées sans aucune protection sur un serveur, par la société mexicaine Cultura Colectiva, qui diffuse des contenus ’lifestyle’. L’entreprise récoltait les données, a fait savoir UpGuard, pour analyser les réactions des internautes à leurs publications sur le réseau social. L’objectif étant de prédire quels sont les futurs contenus s’annonçant prometteurs.
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L’accès libre à ces données était indéterminé, et se révèle être une grave violation de la protection des données personnelles. Ces données en question ont peut-être été utilisées pour alimenter secrètement des bases de données marketing. Plus affligeant encore, les mots de passe ont peut-être servi à accéder à des comptes. Malheureusement, les personnes qui sont concernées ne peuvent rien faire… sauf changer leurs mots de passe.
Cette situation résulte directement de la politique de partage de données de Facebook. Le scandale Cambridge Analytica avait déjà révélé que le réseau social a autorisé ses collaborateurs, pendant des années, à récupérer des données personnelles FB de leurs utilisateurs et de leurs contacts.
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