Un député de la Renaissance cherche à faciliter l’identification en ligne pour lutter contre le cyberharcèlement.
En France, le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire ont atteint un niveau alarmant, avec un jeune qui se suicide toutes les deux semaines en raison de ces tragédies. Le phénomène a été mis en évidence par la mort d’un adolescent à Poissy en début d’année scolaire, ainsi que par le décès d’une adolescente victime de cyberharcèlement. Sa mère a appelé à mettre fin à l’impunité sur les réseaux sociaux lors d’une marche blanche en juin. Elle a souligné le pouvoir destructeur des mots, en particulier lorsqu’ils sont prononcés anonymement en ligne. Peu de temps après, la vidéaste Manon Lanza a également été harcelée après un accident survenu lors du GP Explorer, recevant de nombreux messages haineux sur les réseaux sociaux. Ces faits mettent en lumière la montée préoccupante du cyberharcèlement en France.
Face à cette situation grave, Paul Midy propose des mesures pour résoudre le problème. Il a présenté le projet de loi "Sécurisation et Régulation de l’Espace Numérique".
Paul Midy propose un projet de loi, "Sécurisation et Régulation de l’Espace Numérique", pour lutter contre le cyberharcèlement. Il vise à réduire la violence en ligne en associant l’identité physique des utilisateurs à leur identité en ligne, mais cela suscite des inquiétudes quant à la distinction entre pseudonymat et anonymat.
Le débat autour de cette mesure est complexe. Certains estiment qu’elle est nécessaire pour mettre fin à l’impunité en ligne et protéger les victimes de harcèlement. D’autres craignent que cela ne compromette la liberté d’expression et la confidentialité en ligne.