Sebastian Thrun veut aller plus loin dans le marché des voitures volantes. Alors qu’elles commencent à augmenter en nombre, ce professeur de Stanford a mis au point un cours pour apprendre à conduire un engin volant.
De nombreux constructeurs se lancent dans la fabrication d’engins à roues qui décollent. Après le mauvais épisode de la voiture AeroMobil, les prototypes sont de plus en plus convaincants. Parmi eux figure Vahana, un aéronef de 745 kilogrammes à Pendleton dans l’Oregon conçu par Airbus. Le PAL-V Liberty, un engin néerlandais de trois pouvant atteindre 160 km/h sur terre, et 180 km/h en l’air entre également dans la liste des concurrents.
La partie technique est sur la bonne voie, mais le côté organisationnel est loin d’être gagné. Les utilisateurs de ces voitures volantes doivent en effet penser à comment éviter les chocs entre les véhicules. L’organisation du trafic en l’air pose également problème en l’absence de panneaux de signalisation. Ces différentes questions sans réponses ont poussé Sebastian Thrun à mettre en place un programme pouvant aboutir à la délivrance d’un permis spécial engin volant.
Sebastian Thrun, professeur de Stanford était l’un des pionniers, à la Darpa (une unité de recherche qui dépend de l’armée américaine), à défendre Stanley, un modèle de voiture autonome. Aujourd’hui, il assure la direction des opérations de Kitty Hawk Flyer, un engin volant qui peut se poser sur la mer. Grâce à son cours intitulé "Voitures volantes et conduite autonome", ses étudiants peuvent apprendre à coder le logiciel de voitures volantes et de s’exercer sur un simulateur de vol, rapporte Le Point. Pour son cours de 6 mois, les 10 000 élèves qu’il espère attirer doivent payer 2 100 dollars (17 000 euros) de frais de cours chacun. Le premier trimestre sera consacré aux méthodes pour naviguer de manière autonome un quadrirotor.