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L’invention pourrait limiter les essais cliniques sur les animaux et réduire les coûts liés au développement de nouvelles molécules.
L’invention pourrait bien révolutionner l’industrie pharmaceutique dans son ensemble, se réjouit le site metronews.fr. La puce a la taille d’un lego, est en silicone. Elle permet d’imiter les réactions des organes du corps humain. En France et chaque année, près de 2,2 millions de cobayes sont utilisés dans les laboratoires pour la recherche : rats, souris, chats ou encore des primates y passent.
Donald Ingber et Dan Dongeun, deux biologistes de l’Institut Wyss au sein de l’université d’Harvard, aux États-Unis, sont à l’origine de cette invention qui a été élue meilleure conception de l’année 2015 par le Musée du Design de Londres.
De petits canaux faisant office de vaisseaux sanguins
A l’intérieur de la puce se trouvent des cellules vivantes de différents organes, comme le foie, les poumons, les intestins, le cœur… Ces puces sont connectées par un réseau de canaux faisant office de vaisseaux sanguins qui reproduisent de manière artificielle les pulsations du cœur.
Au-delà de l’aspect éthique, cette puce pourrait aussi permettre de réduire les coûts de développement des médicaments. En effet, l’industrie pharmaceutique perd des dizaines de millions d’euros en testant inutilement des médicaments pendant de longs mois. Et parfois, ces médicaments sont totalement inefficaces !