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Le géant japonais de la robotique Fanuc a annoncé aujourd’hui un plan d’investissement de près d’un milliard d’euros pour l’implantation de centres de recherche et de production d’engins d’usinage.
Des composants de robots seront aussi fabriqués au Japon, rapporte Le Figaro. Fanuc a acquis un terrain dans la préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo afin d’y construire plusieurs bâtiments dont trois usines. Il veut ainsi booster sa capacité de production de servomoteurs et servoamplis ainsi que de systèmes dits CNC, des centres d’usinage informatisés, appareils multi-outils pour créer automatiquement des pièces de produits très variés.
L’investissement total pour le terrain, la construction et l’équipement initial des usines devrait atteindre 100 milliards de yens, près d’un milliard d’euros, auxquels s’ajouteront 30 milliards de yens, soit plus de 300 millions d’euros pour l’installation de nouveaux centres de recherche et développement.
"Nous devons encore améliorer la rapidité de création et la fiabilité de nos produits et allons pour ce faire étendre fortement notre Recherche et Dévelopemment", a expliqué Fanuc qui est né en 1972. La société est le plus important spécialiste japonais des centres d’usinage comme le Robodrill ainsi que des bras manipulateurs et autres automates contrôlés par ordinateurs.
Ces engins sont capables de performances inégalables par l’homme quand il s’agit de façonner des éléments divers, d’assembler des appareils, de trier des composants ou produits, et de les ranger.
La semaine dernière, le fonds d’investissement américain Third Point, pas franchement réputé pour son indulgence envers les entreprises dans lesquelles il investit, a annoncé s’être invité au capital de Fanuc.