La marque à la pomme s’est trouvé un nouveau terrain de prédilection grâce à la puce NFC qui équipe les nouveaux iPhone 6 et l’Apple Watch. Les Etats-Unis sont le premier marché ciblé.
Apple se met enfin au NFC, comme l’industrie l’attendait, note aujourd’hui le site 20minutes.fr. Les iPhone 6 et iPhone 6 Plus, dévoilés mardi sont équipés de service de paiement sans contact. Une puce similaire à ce que l’on trouve dans le pass Navigo se trouve dans les deux smartphones.
Il y a deux options : utiliser la carte bancaire stockée dans iTunes, ou photographier une nouvelle avec le smartphone pour qu’elle soit intégrée au gestionnaire PassBook. Le service sera expérimenté sur le territoire américain le mois prochain, d’autres pays suivront plus tard.
Il suffit d’approcher son iPhone d’une borne NFC pour payer. Grâce au système Touch ID, l’authentification se fait via l’empreinte digitale du pouce. Ce dernier permet de sécuriser la transaction car le marchand ne reçoit qu’un numéro de transaction unique, d’après Apple. Celui de la carte, lui, ne sort pas de la puce du téléphone. Il est possible de tout désactiver avec la fonction « find my phone » en cas de vol.
Le nouveau système profite à Apple Watch. Pour l’heure, aucune précision sur la sécurité du paiement avec la montre n’a été fournie par Apple, même si le smartphone associé est sans doute impliqué. Avec la montre, on pourra même payer avec les « vieux » iPhone 5, 5c et 5s. Les payements en ligne sont également possibles avec Apple Pay, sans avoir à donner son numéro de carte bancaire au site marchand.
Les partenaires, Amercian Express, MasterCard et Visa et les principales banques américaines sont partants dans l’aventure. Ces dernières versent une commission fixe à Apple par abonné et se font des marges avec les habituels frais bancaires facturés aux commerçants, selon le Wall Street Journal. Disney, Macy’s ou encore Subway et McDonald’s sont en train de s’équiper de bornes.
Tim Cook, le patron d’Apple, a tenu à rassurer les usagers : l’entreprise ne va pas retracer les achats. « Ça se passe entre l’acheteur, le marchand et sa banque », affirme-t-il.