Des batteries révolutionnaires mises au point par des scientifiques de Stanford

Les soucis pour recharger les téléphones portables et autres baladeurs ne seront plus que des souvenirs, si l’on s’en teint aux nouvelles batteries que des chercheurs de l’université de Stanford, en Californie sont sur le point de mettre au point, d’après le site huffingtonpost.fr. Plus petites, plus légères, plus performantes et plus durables, ces batteries au lithium sont qualifiées de "Saint Graal" par le monde scientifique.

Toutes les batteries comportent trois composants de base. D’abord l’électrolyte, qui permet la circulation des électrons. Ensuite l’anode qui baigne dans l’électrolyte et transmet les électrons. Et enfin, la cathode, qui baigne également dans l’électrolyte et reçoit les électrons. Actuellement, seul l’électrolyte peut contenir du lithium, un élément offrant une plus grande densité énergétique que les autres métaux alcalins (sodium, potassium, etc...), ce qui se traduit par plus de puissance pour une même surface.

Les chercheurs ambitionnent d’élaborer une anode entièrement composée de lithium, ce qui permettrait de multiplier par deux ou trois l’autonomie d’un smartphone ou de réduire le coût des voitures électriques. Les anodes composées de lithium sont, pour le moment, rendues instables par l’apparition de fibres qui se développent au cœur de la batterie lors des cycles de recharge, réduisant sa durée de vie et provoquant des courts-circuits.

Un bouclier de carbone nanoscopique (20 nanomètres, 5000 fois moins épais qu’un cheveu) est sur le point d’être réalisé par les chercheurs de Stanford. Il agit comme un filtre stable, souple et solide, renforçant la conductivité des électrons.

Il reste néanmoins un point technique à résoudre : l’efficacité de la batterie mise au point par les chercheurs de Stanford est de 99% (contre 96% sans ce dôme de protection). Il reste un progrès de 0,99% à faire pour obtenir une batterie irréprochable et commercialement rentable.