Abraham Liu, vice-président du groupe Huawei pour l’Europe, se réjouit d’y passer les vingt prochaines années. Découvrez son engagement pour la 5G dans le Vieux continent.
Il y a quelques jours, l’UE a ouvert partiellement la porte à Huawei. Le géant Chinois des télécommunications marque son engagement vis-à-vis du continent en annonçant, mardi, son projet d’y installer "des unités de production". "Nous avons décidé d’implanter des unités de production en Europe afin que nous puissions vraiment avoir la 5G pour l’Europe conçue en Europe", a déclaré Abraham Liu, vice-président du groupe pour l’Europe lors d’une réception organisée à l’occasion du Nouvel An chinois à Bruxelles. Il s’est, d’ailleurs, félicité à l’idée d’y passer les vingt prochaines années.
L’UE a dévoilé mercredi une série de recommandations strictes afin de déployer le réseau 5G en Europe. Sans nommer aucune entreprise, il s’agit "d’appliquer des restrictions pertinentes pour les fournisseurs considérés comme présentant un risque élevé", rapporte Sputnik. L’UE propose alors de procéder à des "exclusions nécessaires (...) pour les actifs critiques et sensibles (...) tels que les fonctions de gestion et d’orchestration du réseau". Ces informations ont été communiquées dans le but de prévenir tout "risque pour la sécurité". Pour autant, Huawei, soupçonné d’espionnage par les Américains, n’est pas banni. Le géant Chinois des télécommunications figure parmi l’un des principaux fournisseurs mondiaux de technologies de réseau, et l’un des rares pouvant bâtir des réseaux 5G.
Grâce à l’implantation d’usines, les États membres de l’UE pourraient renoncer à des mesures sévères à l’encontre de Huawei. Dans son discours, Abraham Liu regrette que le monde de la technologie soit "de plus en plus mêlé aux questions géopolitiques, aux négociations commerciales et au dialogue diplomatique entre les nations".
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