Les textiles neufs du prêt-à-porter sont des nids de substances chimiques dont il faut se débarrasser par le biais du lavage. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a relevé une vingtaine de familles de produits suspects réputés d’être irritants.
Un vêtement neuf est loin d’être propre. Même s’ils sortent tout droit d’une boutique, les textiles neufs doivent être lavés en amont pour se débarrasser des substances chimiques qu’ils contiennent. Le Nickel, le Chrome 6 ou la Benzidine présents dans les habits neufs peuvent en effet causer des allergies et des irritations cutanées. L’ANSES a d’ailleurs recensé une vingtaine de familles de produits suspects réputés d’être irritants. Le lavage des vêtements neufs concerne surtout ceux qui se portent à même la peau.
D’après l’étude menée par l’ANSES, ces substances qui envahissent les vêtements neufs disparaissent après un premier lavage. L’idéal est donc de suivre scrupuleusement les consignes du fabricant dès le premier lavage. "Si l’on vous dit de laver à 30 degrés, lavez à 30 degrés", suggère RTL. En cette période d’épidémie de coronavirus, le risque est encore plus élevé, car il n’est pas marqué sur les vêtements qui les ont touchés avant que vous ne les achetiez.
Sur les chaussures, l’ANSES a dénombré une cinquantaine de familles de produits qui posent problème. Le Chrome 6 est souvent pointé, car il peut entraîner des brûlures, des démangeaisons et favoriser l’apparition de plaques rouges. Par ailleurs, le Nickel, présent dans les boucles de sandales ou les œillets à lacets sont potentiellement allergènes. Il est également présent sur les teintures noires, dans les chaussures en cuir, en synthétique ou en caoutchouc.
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