Notamment avec les confinements à répétition et l’offensive de la streetwear, l’escarpin s’est mis petit à petit dans l’ombre…
L’institut d’études de marché NPD Group indique que les ventes de talons hauts ont chuté de 45% en 2020, avec une baisse importante de 71% au cours du deuxième trimestre, rapporte Paris Match. Les femmes, coincées à la maison, ont préféré les chaussures confortables… Voire des chaussettes tout simplement, télétravail oblige.
"Ce besoin de prendre une revanche sur la crise sanitaire, on le ressent clairement dans les collections de chaussures des designers", affirme Morgane Toullec, acheteuse souliers femme au Bon Marché, dans des propos recueillis par le média français. Cette nouvelle envie se traduit à travers des escarpins plus ou moins hauts avec beaucoup de tonalités acidulées et de déclinaisons arc-en-ciel. Il y a également les chaussures gold ou nude ultra-féminines, "celles qui donnent envie de danser toute la nuit et de se déhancher sur des pièces élégantes".
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Le talon galbe les jambes et accentue la cambrure du dos. Des modifications estimées sensuelles par la culture occidentale. Toujours selon Paris Match, avec une telle silhouette, le talon viendrait ainsi à hausser la confiance en soi.
Dans les années 50, c’est avec des stilettos de dix centimètres du chausseur italien Salvatore Ferragamo que Marilyn Monroe a développé sa cultissime démarche. La légende hollywoodienne disait : "donnez de belles chaussures à une femme et elle pourra conquérir le monde".
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