Vacances : pourquoi le bronzage seins nus ne séduit plus les femmes ?

LINFO.RE – créé le 26.07.2019 à 23h22 – mis à jour le 7.09.2020 à 11h22 - La rédaction

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Très en vogue, il y a 30 ans, le bronzage seins nus séduit de moins en moins les femmes, selon les résultats d’uné étude réalisée par l’Ifop.

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Net recul

Selon une étude de l’Ifop ou Institut français d’opinion publique pour le site viehealthy.com, bronzer les seins nus sur la plage est désormais en net recul. Les résultats sont publiés mercredi 24 juillet. Sur 5 000 femmes interrogées, "à peine, 22% d’entre elles déclarent enlever régulièrement ou occasionnellement le haut en été", a annoncé François Kraus, directeur du pôle actualité de l’Ifop, sur la chaîne France Info.

Cette baisse concerne l’Europe

Selon lui, le chiffre des adeptes des seins nus baisse d’année en année. Il y 10 ans, plus d’une femme sur trois les ont pratiqués alors qu’au milieu des années 1980, elles étaient 43%. Cette diminution ne concerne pas seulement la France, mais également l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Espagne, a-t-il renchéri.

Le motif le plus avancé est d’ordre médical

L’un des différents motifs avancés par l’ensemble des Françaises est plutôt d’ordre sanitaire, a expliqué François Kraus, car 56% ont annoncé que l’exposition au soleil pourrait provoquer des maladies de la peau. Ce résultat démontre bien l’impact des discours de mise en garde d’ordre médical, a-t-il renchéri. Effectivement, au fil des années, l’idée que le topless était une technique de bronzage à risque a été fortement diffusée.

Crainte des regards et des agressions sexuelles

Après cette cause médicale vient le motif d’ordre sécuritaire. Les femmes se couvrent les seins par la crainte d’attiser le désir des hommes et pour éviter d’être l’objet d’agressions physiques ou sexuelles. Cette idée est plus avancée chez les moins de 25 ans, cela signifie que la pression sexuelle qui s’exerce sur elles toute l’année continue en été, a poursuivi le directeur. Selon la chaîne RTL, elles sont 59% à vouloir éviter les regards déplacés et 51% craignent même une agression.