Les terreurs nocturnes, ces moments de sommeil agité qui peuvent troubler nos nuits, ne doivent pas être prises à la légère. Comprendre leur nature et savoir comment les gérer peut faire toute la différence pour favoriser un sommeil paisible et réparateur.
Les terreurs nocturnes diffèrent des cauchemars, notamment par leur moment d’apparition. Alors que les cauchemars surviennent généralement en deuxième partie de nuit, pendant la phase de sommeil léger, les terreurs nocturnes se manifestent plutôt au début de la nuit, lors de la phase de sommeil profond. Pendant ces épisodes, la personne reste endormie et ne se souvient pas de l’épisode au réveil, ce qui les distingue des cauchemars où le souvenir est souvent présent.
Face à une terreur nocturne, il est important d’adopter les bonnes stratégies. Plutôt que de tenter de réveiller complètement la personne, il est recommandé de rester calme et de la rassurer doucement jusqu’à ce qu’elle se rendorme naturellement. En outre, créer un environnement de sommeil paisible et régulier peut également contribuer à réduire la fréquence de ces épisodes. Réintroduire les siestes pour les enfants, éviter la sur-stimulation avant les coucher et gérer le stress et l’anxiété par des techniques de relaxation sont des approches efficaces.
En comprenant les différences entre les terreurs nocturnes et les cauchemars, et en adoptant les bonnes stratégies de gestion, il est possible de favoriser un sommeil paisible et réparateur. Identifier les facteurs déclenchants et faire appel à des professionnels de la santé en cas de besoin permettent à chacun d’améliorer la qualité de son sommeil et de réduire la fréquence des épisodes de terreur nocturne. Une approche proactive et bienveillante garantira à chacun des nuits plus sereines et reposantes.
Source : livi.fr