Starmania, le spectacle musical le plus attendu de l’année est reporté pour 2022. Les producteurs ont apporté des explications dans un entretien exclusif sur RTL.
Les événements culturels, concerts et spectacles ont été fortement touchés par la pandémie de coronavirus. Depuis l’année dernière, des festivals ont été annulés ou repoussés dont Starmania.
Ce spectacle musical, le plus attendu de l’année ne débutera pas, comme prévu, le 11 novembre prochain. Effectivement, il va subir un nouveau décalage d’un an, et ne sera produit qu’en 2022, toujours à la Seine Musicale, près de Paris.
Invité sur RTL, Thierry Suc, coproducteur de Starmania, avec Aurélien Binder, a expliqué en exclusivité à la chaîne les raisons du report inévitable de ce spectacle.
"On est dans une économie projetée. Ce qui veut dire que le spectacle vivant ne peut pas redémarrer en 48 heures, expose-t-il. On a besoin de 3,4,5,6 mois avant de faire monter sur scène nos artistes", a-t-il confié.
Selon ses explications, il n’est plus possible de se projeter, car on est déjà en avril. Pourtant, ils se sont focalisés sur la fin de l’automne, mais c’est clairement menacé pour eux en raison des questions de rétroplanning logistique. "Et on est surtout tous tenus à cette campagne de vaccination qui pour nous est le seul référentiel pour redémarrer nos activités", a-t-il précisé.
Le producteur a révélé que tous les soirs, 70 personnes travaillent durant un spectacle comme Starmania : 35 sur scène et 35 derrière à peu près. "C’est impossible aujourd’hui d’imaginer 70 personnes travailler, répéter, dans les conditions dans lesquelles nous sommes", a-t-il expliqué. Par ailleurs, certains participants, se trouvant par exemple au Québec, ne peuvent pas voyager, alors impossible de continuer le casting.
Plus de 100 000 billets ont été vendus à l’annonce de Starmania, et les producteurs continuent d’espérer et de miser sur ce spectacle ambitieux qui se prolongera par une tournée dans toute la France. Rien n’a été revu à la baisse. En attendant, la société Fimalac subit des pertes abyssales, selon Aurélien Binder malgré le fait que le producteur est soulagé par le chômage partiel. Mais cette mesure ne résout pas tous les problèmes, notamment les frais structurels.