Le père Noël fait tant rêver beaucoup d’enfants dans le monde. Aussi, les parents trouvent si difficile de leur annoncer que ce bonhomme à longue barbe n’existe pas. Découvrez ici les avis d’une psychologue spécialisée dans la clinique de l’enfant et de l’adolescent.
Selon la spécialiste, savoir le niveau de leur imaginaire est nécessaire pour ne pas l’annoncer ni trop tôt ni trop tard, mais la personnalité de l’enfant compte beaucoup aussi dans cette démarche, selon Franceinfo. Il n’y a aucun moment idéal mais dès que les enfants montrent des signes de doute, il faut en profiter pour leur avouer et dire que c’est une très jolie histoire pour faire rêver les petits.
Peut-être qu’il y aurait un peu de déception mais ce n’est pas si grave, d’autant plus que la fête de la nativité ne tourne pas seulement autour du père Noël ». Il y a aussi, les cadeaux, les décorations de la maison et du sapin ainsi que les autres achats.
L’imaginaire prend beaucoup de place dans la petite enfance. A partir des classes CP – CE1, les enfants commencent à raisonner et à être relationnel, à distinguer l’imaginaire de la réalité. Alors, au grand maximum, on peut laisser les enfants croire au père Noël jusqu’à 8 ans, selon la psychologue.
Si l’enfant a su par un grand-frère que le père Noël n’existe pas, il serait mieux de continuer dans cette lignée en lui disant qu’étant petit, c’est une jolie histoire et qu’il a le droit d’y croire.
Des copains d’école ou du voisinage pourraient parler aux enfants que le père Noël n’existe pas. Mais, tant que les parents ne confirment pas leurs dires, les enfants continuent toujours de s’accrocher à ce mythe. Ce sont aux adultes alors de leur expliquer et de les accompagner.
Il ne faut pas cesser la féerie de Noël, les enfants comme les adultes adorent cela, alors, il faut continuer comme avant et ne rien changer sur les différents rites propres à chaque famille à Noël.