La poupée culte sera notamment déclinée en plusieurs versions, dites plus ’émancipées’.
La firme Mattel a indiqué que la poupée Barbie créée en 1959 aura plusieurs versions plus émancipées, et qu’elle va travailler avec des scientifiques quant à la représentation de la femme, pour en finir avec les stéréotypes sexistes.
L’objectif de ce projet intitulé ’Dream gap’ (’fossé des rêves’), est de sensibiliser le public sur les "facteurs qui empêchent les petites filles d’atteindre leur plein potentiel", affirme la société dans un communiqué relayé par la presse française.
Des recherches ont montré que dès 5 ans, les petites filles commencent à penser que les femmes sont moins intelligentes, et elles commenceraient à perdre confiance en elles, ce qui n’est pas le cas des petits garçons.
Ce phénomène est renforcé avec les stéréotypes culturels, les préjugés sexistes implicites ainsi que la représentation des hommes et des femmes dans les médias, comme le résume Mattel. Ces "facteurs limitants" pèsent sur la manière dont les petites fillettes se considèrent, et Barbie veut combattre cela avec ’Dream Gap’.
Barbie financera notamment une chaire à l’université de New York, avec le professeur Andrei Cimpian du département de psychologie, afin de faire de nouvelles études sur le sujet.
Ce projet souhaite "éduquer la société sur les préjugés sexistes et rassembler tous ceux qui soutiennent les petites filles, car nous ne pouvons pas faire ça tout seuls", selon Lisa McKnight, directrice générale et vice-présidente de la marque Barbie.