Dans la plupart des cas, la dépendance affective se développe dans un milieu familial dysfonctionnel. La violence, l’alcoolisme, l’abus, la négligence ainsi que le manque de communication et d’affection sont des facteurs aggravants. Voici les signes.
Dans le cas où le dépendant affectif n’avait pas appris à communiquer lorsqu’il était jeune, il sera difficile pour lui d’exprimer clairement ses besoins et ses souhaits une fois adulte. Il préférera le silence de peur de froisser, de fâcher ou de se faire rejeter par son interlocuteur.
Notons que le rejet est l’une des plus grandes peurs d’une personne souffrant de dépendance affective. Avec le temps, elle tentera de se construire une façade qu’elle estime "acceptable" aux yeux de son entourage.
Dans la plupart des cas, les dépendants affectifs pensent ne pas mériter l’amour des autres. Ils ont tendance à donner sans compter et sans tenir compte de ses limites personnelles. Ils peuvent aussi faire preuve d’une jalousie excessive en alimentant les soupçons vis-à-vis de la personne qui partage leur vie.
Lorsqu’il est amoureux, le dépendant affectif s’imprègne de la vie de l’autre à un point où il considère sa propre vie comme insignifiante. Il met de côté ses intérêts, ses opinions et sa personnalité au profit de l’autre. Il s’isolera du reste du monde pour être disponible pour celui ou celle qu’il aime.
À noter que cette liste n’est pas exhaustive. D’autres signes comme une faible estime de soi ou des comportements destructeurs peuvent témoigner d’une dépendance affective.
Source :salutbonjour.ca