La poésie contemporaine pleure la perte d’une de ses étoiles les plus brillantes. L’Américaine Louise Glück a rendu l’âme à l’âge de 80 ans. Lauréate du prix Nobel de littérature en 2020, elle laisse derrière elle un héritage poétique, qui a marqué la scène littéraire.
La poétesse américaine Louise Glück, récompensée par le prix Nobel de littérature, s’est éteinte à 80 ans. Son décès a été confirmé par l’Université de Yale, dans le Connecticut (États-Unis), où elle dispensait des cours de poésie.
Louise Glück était connue pour sa poésie captivante, comme en témoigne l’extrait du recueil ’L’Iris sauvage’, qui lui a valu le Prix Pulitzer en 1993. Le texte disait : "Le grand avantage/est de ne pas avoir/d’esprit. Des sentiments/Oh ça, j’en ai, ce sont eux/qui me gouvernent. J’ai un seigneur au paradis/appelé le soleil/et je m’ouvre à lui, lui montrant/le feu de mon propre cœur, feu/semblable à sa présence".
L’Américaine avait reçu le prix Nobel de littérature en 2020 face au Français Michel Houellebecq, au Japonais Haruki Murakami et à la Canadienne Margaret Atwood. L’Académie suédoise lui avait attribué cette récompense "pour sa voix poétique caractéristique qui, avec une beauté austère, rend l’existence individuelle universelle". Elle est devenue la 16e femme à décrocher ce prix de littérature.
Mme Glück a vu le jour à New York en 1943, au sein d’une famille d’immigrants hongrois. Elle s’est imposée comme l’une des figures de majeures de la poésie américaine de la seconde moitié du XXe siècle. Peu traduite en France avant l’obtention de son prix Nobel, elle est devenue une source d’inspiration pour plusieurs poètes et écrivains.