Si le test de grossesse est aujourd’hui devenu un outil indispensable pour les futures mamans, sachez qu’il a des racines surprenantes datant de l’Égypte antique. Loin des tests modernes, cette méthode aussi fascinante que singulière offrait aussi la capacité de prédire le sexe du bébé.
Lorsqu’on retrace les racines de la science médicale, elles nous conduisent inévitablement en Égypte antique ; une civilisation qui a connu de grandes évolutions dans son temps. D’après les preuves archéologiques, la première version du test de grossesse daterait de cette époque. Bien évidemment, cette technique, appelée « test de l’orgue », était différente de celle que nous connaissons. Plongeons dans cette histoire fascinante qui témoigne de l’ingéniosité de nos ancêtres !
Dans l’Égypte ancienne, le processus de détection de la grossesse différait largement de nos tests de grossesse tant en termes de méthode qu’en termes de durée. Alors qu’il nous suffit aujourd’hui de pisser sur un petit objet en plastique et attendre quelques minutes, le test de l’orge consistait à uriner sur des graines d’orge et de blé, puis à observer leur développement durant les jours qui suivent. Si les graines poussaient, cela signifiait qu’une vie grandissait dans le ventre de la future mère.
Mais pourquoi utilisait-on deux graines différentes ? Selon les écrits, le test servait aussi à prédire le sexe de l’enfant. Si le blé germait en premier, c’était le signe que la femme portait une petite fille dans son ventre. Au cas où les grains d’orge germaient en premier, alors le bébé serait du sexe masculin.
Bien que rudimentaire, cette technique plutôt particulière a été référencée dans des textes anciens tels que le Papyrus de Carlsberg et le Papyrus « Médical » de Berlin. Ce qui rend le test de l’orge encore plus intrigant, c’est sa capacité de prédiction du sexe du bébé. Son utilisation a d’ailleurs captivé l’intérêt du professeur de médecine égyptien Paul Ghaliounghui, qui a entrepris une étude approfondie auprès de 48 individus.
Les résultats de cette étude ont révélé que l’urine des femmes enceintes favorise effectivement la germination des graines d’orge et de blé dans 7 cas sur 10. Cette réaction est attribuée à la présence d’hormones comme la progestérone et l’estradiol qui stimulent le développement des graines. Néanmoins, le test de l’orge s’est avéré peu fiable en ce qui concerne la prédiction du sexe de l’enfant. Les résultats n’ont pas permis de définir avec certitude s’il s’agissait réellement d’une fille ou d’un garçon.
Si le test de grossesse antique a tracé les premières lignes de nos méthodes actuelles, les avancées scientifiques ont réellement perfectionné la précision et la fiabilité des résultats. Pourtant, cette étonnante capacité des anciens Égyptiens à anticiper le sexe du nouveau-né suscite des interrogations passionnantes sur les possibilités futures de la science moderne.
Devrions-nous puiser dans cette technique ancienne pour ouvrir de nouvelles pistes permettant de déterminer plus précocement le sexe du bébé ? Une telle connaissance pourrait faire changer d’avis les femmes qui envisagent une IVG (interruption volontaire de grossesse). Cette avancée suggère également des perspectives stimulantes qui permettraient de réduire les avortements. Cette opportunité qui pourrait bien transformer notre approche de la grossesse puisqu’en fin de compte, qui ne serait pas curieux de connaître le sexe de son bébé dès l’instant où il prend conscience de son existence !
Source : parents.fr