Le Mardi gras trouve ses origines dans la Rome Antique avant que le christianisme ne se l’approprie.
Alors que l’empire romain était à son apogée, l’année commençait à la fin de l’hiver. Les païens estimaient que pour assurer une période de renouveau, il fallait que le chaos règne. Ce chaos était représenté par une joute et le monde devait ‘battre’ l’hiver pour que le printemps arrive.
Les joutes ont ensuite été remplacées par des cortèges alors que l’hiver était censé ‘battu’ par un personnage. Ce personnage était confectionné en paille ou en bois, affublé d’une couronne et transporté sur un char fleuri. A la fin du défilé, celui-ci est brûlé… C’est là qu’est né le carnaval.
Les chrétiens se sont ensuite réappropriés cette fête païenne. Avant le Carême, ce jour célèbre l’abondance et la joie. Le terme ‘gras’ étant utilisé pour faire référence aux aliments riches. Ainsi, comme le note le site Aleteia, pour écouler tous les stocks de nourriture qui peuvent se perdre jusqu’à Pâques, la tradition veut que des crêpes, des gâteaux ou encore des beignets soient confectionnés. Il y avait alors 7 jours de festivités gastronomiques qui se terminaient ce mardi-là.
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D’après le calendrier grégorien qui tient compte des mouvements du soleil, Mardi gras se calcule en fonction de la date de Pâques. Selon les années, il tombe toujours entre le 3 février et le 9 mars, toujours un mardi la veille du Mercredi des Cendres qui lance le Carême.
Le site GretaGarbure précise qu’il y a bien 47 jours jusqu’à Pâques et non 40. En effet, ledit Carême de pénitences n’était pas tenu en compte le dimanche ni le jour de la pause de la Mi-Carême. Ainsi, il ne s’agit pas réellement de 40 jours consécutifs.