Eglises fermées, population confinée, les fêtes pascales seront célébrées autrement cette année.
Pâques, la fête la plus importante pour les chrétiens, sera célébrée sous une autre forme cette année. Confinement oblige, les fidèles ne pourront pas rejoindre les bancs de l’église et vivre ces moments privilégiés de leur foi. Pour le dimanche des Rameaux par exemple, Nicole Gellusseau a choisi de sonner les cloches de l’église de Quimiac (Loire-Atlantique), rapporte France3 Régions. Par ce geste symbolique, cette catholique très investie dans la vie de sa paroisse a voulu montrer que les fidèles étaient tous ensemble. Celle qui assiste à la messe tous les dimanches est obligée de la regarder en ligne. Malgré les restrictions imposées pour éviter la propagation du coronavirus, cette paroissienne estime que cette période de confinement est l’occasion de faire des efforts afin "se rapprocher du Christ".
En cette période de confinement, Sophie, bénévole au Secours catholique profite de ce temps pour vivre sa religion "de manière plus intense". Confinée avec son mari, elle s’est remise dans la lecture et regarde souvent en replay la messe quotidienne du pape François célébrée à huis clos en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. La jeune femme en profite également pour échanger avec d’autres chrétiens pour essayer de "se rendre utile pour les autres". Pour Pâques, elle va suivre la messe qui sera diffusée sur France 2.
Toutes les églises seront vides le jour de Pâques. Le père François Renaud, administrateur du diocèse de Nantes, parle d’une "expérience inédite". Alors qu’il enregistre souvent des messes depuis sa paroisse, de nombreux fidèles lui ont envoyé un message. "C’est assez émouvant parce que les gens ont besoin de se rassembler, de se connecter en même temps sur le même site, même s’ils sont chez eux.", a-t-il confié.
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