Deux jours après la fin du mandat de l’ancien président de la République François Hollande, son ex-compagne Valérie Trierweiler sort un nouveau roman intitulé "Le secret d’Adèle". Le journaliste y livre son regard sur le destin d’Adèle Bloch-Bauer qui aurait partagé la vie du peintre autrichien Gustav Klimt en 1907.
Le livre "Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler s’est vendu à plus de 600 000 exemplaires. Elle sort cette-fois ci "Le secret d’Adèle" dans lequel elle retrace l’histoire d’Adèle Bloch-Bauer, celle que les historiens peignent comme la compagne du peintre autrichien Gustav Klimt en 1907. Le communiqué de presse annonce en préambule "Le roman d’une femme libre".
Le lecteur de ce nouveau roman de Valérie Trierweiler est en droit de s’interroger si la "femme libre" en question désigne réellement Adèle Bloch-Bauer ou elle-même. Six passages troublants ont été remarqués par le site 20minutes.fr.
A la page 83 du roman, il est écrit : "Ce qui est d’une rare beauté, c’est cet amour passionné. Rien n’existe pour eux que leur amour. Mais il n’est pas éternel. Ils ne savent pas encore, les ténèbres les guettent de tous côtés. Cet amour disparaîtra tragiquement un jour ou l’autre. Rien ne dure jamais". Comment ne pas voir en filigrane l’histoire entre François Hollande et Valérie Trierweiler ?
Valérie Trierweiler semble proposer un remake de "50 nuances de Grey" dans la page 102 de son roman. "Klimt introduit ses doigts dans le sexe de la femme tandis qu’elle tente de relever la longue blouse du peintre. Elle lui saisit le poignet pour qu’il n’interrompe surtout pas son geste", écrit-elle. Sans commentaire.
A la page 147, Valérie Trierweiler décrit la scène où le peintre déclare son amour pour sa compagne et modèle. "Oui j’aime les femmes, ce n’est un secret pour personne. Je ne me suis pas marié, je ne serai jamais l’homme d’une seule femme. Je ne dois rien à personne, j’ai choisi la liberté…Mais je n’aime pas être seul !", déclame l’artiste. Une autre pensée pour François Hollande ?
"Il aime se blottir nu contre elle, derrière elle, calé contre elle. Elle sent alors son ventre remplir le creux de ses reins, son sexe reposé contre sa peau attentive. Vivre est décidément plus fascinant, plus trépidant que tous ses songes", écrit Valérie Trierweiler qui semble avoir trouvé le ton adéquat pour décrire ce genre de scène.
L’héroïne Valérie Trierweiler reçoit une lettre anonyme dans laquelle l’auteur écrit : "Vous n’obtiendrez jamais son cœur, madame, pour la simple raison qu’il n’en a pas. Je ne suis pas l’une de vos amies mais l’une de ses proies, et je ne lui pardonnerai jamais". L’écrivaine s’adresse-t-elle à sa rivale Julie Gayet ?
Quand l’héroïne repense à Gustav Klimt : "Souvent, elle songe à ce qu’elle a vécu auprès de lui. On ne capture pas un fauve, c’est ainsi. Mais il lui a tant apporté qu’elle s’en nourrit encore. Souvent, dans ses lectures, elle recherche des bribes d’histoire qui ressembleraient à la sienne, à la leur". Cela sonne visiblement comme un autre souvenir de l’histoire entre la journaliste et François Hollande.