Une scène de dopage du film québécois ‘La Petite Reine’ a provoqué une série de six malaises le week-end dernier au Festival du film francophone d’Angoulême.
Six personnes ont perdu connaissance - dont l’une a été admise à l’hôpital - au Festival du film francophone d’Angoulême, lors de la projection de ‘La Petite Reine’. Dans la scène en question, on voit l’un des personnages principaux s’injecter des produits dopants et manipuler des poches de sang.
Lors de la projection en matinée, un premier spectateur s’est évanoui, bientôt suivi de 5 autres ! Les pompiers ont vérifié les salles de projection, et même s’il faisait "un peu chaud", il semblerait que c’est bel et bien la scène du long-métrage qui est à l’origine de ces malaises.
‘La Petite Reine’ d’Alexis Durand-Brault est un drame relatant l’histoire d’une championne cycliste. Julie (Laurence Lebœuf), vedette du cyclisme, est à deux courses de gagner la Coupe du monde. C’est l’aboutissement d’années d’effort. Julie aime les projecteurs. Son entourage aussi. Encouragée par son entraîneur et son médecin, elle se dope depuis l’âge de 14 ans. Quand son docteur la dénonce, elle réussit à étouffer l’affaire, mais mesure l’ampleur du gâchis... Abus. Mensonge. Trahison. Prise dans un engrenage qui la dépasse, va-t-elle réussir à trouver une porte de sortie ?
Dans des propos relayés par la presse française, selon un membre du Festival, ‘La Petite Reine’ est "un beau film avec des moments très intenses, mais davantage dans le ressenti, pas nécessairement dans l’image. C’est fort dans l’intensité, l’émotion, mais on n’est pas du tout dans le gore".