Présent pour l’avant –première du film "Les Expendables 3", Sylvester Stallonne a organisé une conférence de presse humoristique à Paris. Accompagné de ses partenaires tout en muscles, voici quelques moments délectables de cet interview.
L’acteur a parlé avec humour de la popularité de la franchise, "En faisant le premier film, je n’étais sûr de rien. C’était un pari : renouer avec la vieille formule des films comme Les Douze Salopards ou La Horde Sauvage. Et ça a fonctionné. La nouvelle génération a son style, mais comme en peinture ou en architecture, on essaie de conserver le style classique, en espérant qu’il revienne à la mode".
Ayant son avis sur presque tout le tournage, Metronews vous cite son opinion sur le balancement de l’humour et de l’action. "Le premier film avec Mickey Rourke était un peu trop sérieux à mon goût. Dans le deuxième, nous avons un peu trop forcé sur les blagues. Si bien que dans le troisième, chaque acteur n’avait droit qu’à une seule vanne."
Par rapport aux nouvelles têtes dans le film, "Hormis Kellan Lutz, ils ne sont pas très connus.... comme moi à mes débuts. Lorsque j’ai commencé, personne ne me connaissait. J’avais envie d’aller chercher de nouveaux talents, que les spectateurs approcheraient sans préjugés. Et puis deux d’entres eux, Ronda Rousey et Victor Ortiz, sont des champions sportifs (l’une en MMA, l’autre en boxe – ndlr). Dans le film, ils font des choses physiquement impossibles pour des acteurs "classiques""
Pour l’interprète de Rambo, Mel Gibson dans le mauvais rôle c’est "A vrai dire je voulais qu’il réalise le film. Mais chacun sait que tout ce que fait Mel est très "passionné". On se connaît depuis 25 ans et lorsque je lui ai proposé de participer, il a ouvert la bouche et il a dit "à condition que je fasse le méchant". Ce qui était exactement la réponse dont je rêvais."
Questionné sur une version Expendables féminin, "C’est un projet concret, oui. Et vous allez découvrir que nous sommes des travelos ! (rires). Le truc c’est qu’il ne faut pas que ce soit un film stupide. On aura besoin de comédiennes qui soient à la fois capable de jouer la comédie et de faire les scènes d’action". Une certaine dose d’humour qui n’en finit pas au fur et à mesure de l’interview.