La Palme d’or du 67e Festival de Cannes a été attribuée ce samedi au réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan pour le drame intitulé Winter Sleep.
Cette année, c’est le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan qui remporte le festival de Cannes avec son film intitulé Winter Sleep, ce qui signifie littéralement Sommeil d’hiver.
Ce drame, d’une durée colossale de 3h16, raconte l’histoire d’Aydin, comédien à la retraite qui dirige un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal et sa sœur Necla. Il n’éprouve plus la passion pour sa femme et sa sœur est rongée par son récent divorce. En hiver, le village est recouvert de neige et l’ennui ravive les rancœurs, Aydin décide alors de partir.
Avec cette "longue dissection psychologique d’un sexagénaire" comme le qualifie le journal Le Soir.be, le turc succède ainsi au tunisien Abdellatif Kechiche, couronné l’an dernier avec La vie d’Adèle.
Le Palmarès complet
Palme d’or : Nuri Bilge Ceylan pour Winter Sleep
Grand Prix : Le Meraviglie (Les merveilles) , d’Alice Rohrwacher.
Prix de la mise en scène : Bennett Miller pour Foxcatcher
Prix du Jury : ex æquo : Mommy de Xavier Dolan et Adieu au langage de Jean-Luc Godard.
Prix du scénario : Andrey Zvyagintsev et Oleg Negin pour Leviathan
Prix d’interprétation féminine : Julianne Moore pour son rôle dans Maps to the stars, de David Cronenberg
Le Prix d’interprétation masculine : Timothy Spall, héros de Mr Turner.
La caméra d’or : Party Girl, un film collectif réalisé par Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis.
La Palme d’Or du court métrage : Leidi, de Simón Mesa Soto