Des chercheurs ont identifié le gène de l’infidélité qui contribue à "influer sur le comportement social et impacte l’attachement entre les partenaires sexuels".
Les résultats d’études portant sur l’infidélité auraient révélé que six hommes et quatre femmes sur dix seraient concernés en raison de leur patrimoine génétique. Une équipe de chercheurs australo-suédoise a publié les résultats d’une étude intitulée “Genetic analysis of human extrapair mating : heritability, between-sex correlation, and receptor genes for vasopressin and oxytocin” et publiée dans le journal scientifique “Evolution And Human Behavior.
Cette étude, basée sur un échantillon de 7 378 jumeaux âgés de 18 à 49 ans en couple depuis plusieurs années, a permis l’identification d’un gène spécifique, baptisé le gène Avpr1A. Ce gène serait responsable de l’infidélité. D’après les explications d’Alex Fantini, le fondateur du portail ExtraConjugales.com,“le gène en quesion permet la production de l’arginine-vasopressine, une hormone qui influe sur le comportement social et impacte l’attachement entre les partenaires sexuels”.
Dans les détails, à cause de leur patrimoine génétique, 63% des hommes et 40% des femmes, ayant participé à la recherche menée par Brendan P. Zietsch (Université du Queensland), Lars Westberg (Université de Gothenburg), et Pekka Santtila et Patrick Jern (Université Åbo Akademi), seraient concernés par l’adultère.
Selon cette étude australo-suédoise qui est “la première à chiffrer la responsabilité de l’ADN dans l’infidélité masculine", 63% de l’infidélité masculine est imputable à la génétique (notamment entre 40 et 49 ans) et 37% à l’environnement et l’éducation. Dans le cas des femmes, 40% d’entre elles deviendraient infidèles à cause de leur génétique, rapporte 7sur7.be.
> Notre dossier sur la vie de couple.