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La vie en quarantaine à la maison peut avoir de lourdes répercussions sur la vie de couple. Comment faire pour que la période de confinement ne finisse pas au tribunal ?
Pour lutter contre l’expansion du coronavirus, le gouvernement a imposé un confinement général sauf pour quelques exceptions. De nombreux foyers vivent alors la nouvelle vie en quarantaine. Une situation qui n’arrange pas souvent les couples. Pour éviter que cette période ne se transforme en un divorce, Catherine Blanc, psychanalyste et sexologue a donné quelques conseils sur Europe1. Alors que la vie de couple se limite à se voir brièvement le matin, avant d’aller au travail, puis le soir, passer 24 heures ensemble pendant au moins une quinzaine de jours ne va pas être facile. "Plus que jamais quand on se retrouve ensemble, avec des fonctions et des espaces à gérer", a expliqué la spécialiste qui évoque un partage de territoire et une lutte de pouvoir.
La période de confinement est accompagnée de beaucoup d’anxiété face à l’évolution de la pandémie du coronavirus. Une situation qui engendre des cris et une exaspération inévitable. Mais c’est aussi l’occasion de profiter d’un moment d’union avec les enfants. "En couple, on peut s’appuyer les uns sur les autres, à condition, bien sûr, de s’offrir des espaces de liberté les uns les autres", a confié Catherine Blanc. Il s’agit de se concentrer sur une activité en respectant l’autre en évitant par exemple de regarder la télévision avec le volume à fond, et qui empêche l’autre de lire. "Il faut pouvoir avoir des moments de silence, de recueillement intérieur, sans être obligé de se séparer, surtout si le nombre de mètres carrés est limité", a ajouté la psychanalyste.
Les impacts du confinement sur la sexualité sont également abordés par Catherine Blanc. Selon la spécialiste, tout dépend de la manière de gérer les angoisses. Les couples qui veulent impérativement vivre et profiter de la vie ont ce besoin de s’aimer avant qu’il ne soit trop tard. En revanche, les personnes qui sont tellement dans l’anxiété de la contamination éloignent tous les mélanges. "Dans ce cas, il risque d’y avoir un recul de la sexualité, sans qu’il y ait matière à s’en inquiéter", a conclu la sexologue.
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