La fréquence des rapports sexuels a un impact sur les chances de survie après une crise cardiaque. C’est ce que révèle une étude israélienne publiée dans The American Journal of Medicine.
Au total, le cas de 1 120 hommes et femmes âgés de moins de 65 ans au moment de leur crise cardiaque a été étudié dans cette enquête israélienne. Les spécialistes ont suivi les patients, pris en charge dans huit hôpitaux d’Israël de 1992 à 1993 au moment de leur crise cardiaque, jusqu’en 2015. Durant cette période, 524 personnes sont décédées. En revanche, les personnes qui font l’amour plus d’une fois par semaine étaient 27% moins susceptibles de mourir que celles qui n’avaient pas de vie sexuelle au cours de l’année précédant leur infarctus.
Lors de cette étude publiée dans The American Journal of Medicine, les patients devaient préciser la fréquence de leurs rapports sexuels lors de leur séjour à l’hôpital et sur une période de 10 à 13 ans. "Le manque de partenaire et les problèmes médicaux non-cardiaques étaient les raisons les plus souvent invoquées pour expliquer l’abstinence sexuelle de 10 à 13 ans après l’infarctus", ont déclaré les auteurs sur le récit de La Dépêche. Les personnes ayant eu des relations sexuelles plus d’une fois par semaine au cours de l’année précédant leur infarctus étaient en moyenne plus jeunes (49 ans) que celles qui n’en avaient aucune pendant toute l’année précédant leur infarctus (58 ans).
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Les chercheurs ont évalué d’autres facteurs pour mieux cerner l’impact du lien entre vie sexuelle régulière et chances de survie accrues. Ils ont alors pris en compte la situation socio-économique, l’hygiène de vie et l’état de santé général des patients. "Des évaluations répétées de l’activité sexuelle après un infarctus du myocarde ont révélé une association inverse avec la mortalité, qui n’était que partiellement attribuable aux facteurs de confusion potentiels mesurés", ont-ils conclu.