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Il semblerait que les pères exemplaires qui savent bien s’occuper de leurs enfants seraient de mauvais amants. Gros dilemme pour les couples en recherche d’un équilibre parfait entre leur rôle de parents et leur intimité au lit.
Les hommes doivent choisir
Selon les résultats d’une étude récente menée par l’Université Emory, l’implication paternelle et le niveau de testostérone ne font pas bon ménage. Le fait que votre chéri soit un bon père de famille n’irait pas de pair avec le fait qu’il soit un amant doué.
D’après l’Université Emory, les pères présents pour leurs enfants développeraient moins de testostérone et auraient les testicules moins fournies que ceux qui n’auraient pas encore d’enfants. La gente masculine devra ainsi faire le choix entre devenir le papa de l’année ou l’amant le plus inoubliable.
Il semblerait également que ce sont les hommes dotés d’un plus fort taux de testostérone qui seraient les plus sujets à se reproduire. Malheureusement, le taux de cet hormone chute de manière brutale à l’arrivée du bébé tout comme le désir sexuel.
Une hormone en remplace une autre
Si la testostérone est en baisse grave, les hommes qui sont déjà pères peuvent se rassurer. Plus l’homme serait investi dans son rôle de papa, plus le niveau de prolactine serait élevé. Pour rappel, la prolactine est une hormone qu’on associe à la phase d’allaitement.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que cet état n’est que temporaire. Un à deux ans après la naissance de l’enfant, l’homme recouvre son taux de testostérone d’avant.
Il faut cependant noter que cette étude n’est pas irrévocable. Il y a, bien entendu, des exceptions à la règle.