Hollywood et ses studios laissent plus d’empreintes carbones que toute autre industrie, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Californie. À l’appui, ces derniers évoquent l’effet des déplacements des acteurs, des lumières de tournages et des groupes électrogènes.
D’après le collectif français Ecoprod, les dégâts de l’industrie du cinéma atteignent jusqu’à 1,7 million de tonnes de carbone par an. Ils sont comparables à l’effet d’un déplacement Paris-New York, aller-retour, d’un million de passagers, selon nos confrères de RTL.
La réalisation des films nécessite parfois des décors souvent à usage unique. Dans le dernier James Bond (Mourir peut attendre), par exemple, il a fallu créer des bâtiments dans une zone boisée très protégée en Norvège, mais qu’ils ont ensuite fait exploser. Plus d’une trentaine de véhicules neufs ont été également détruits.
Mais ce n’est pas que la réalisation des films qui est polluante. Les regarder au cinéma laisse aussi une empreinte carbone, car souvent, les spectateurs s’y rendent en voiture. Avec internet, voir un film chez soi mobilise également de l’énergie électrique, qui n’est pas toujours décarbonée.