Dans la salle, parmi les 452 spectateurs, la majorité était de jeunes filles. Le Parisien a recueilli quelques témoignages. "Ce ne sont pas les spectateurs habituels du Festival", remarque Karen, 19 ans. La fin de la projection a été accueillie avec des applaudissements. "J’ai eu l’impression qu’elle se confiait à moi", confie Juliette, et "ce film, ce n’est que de la paix, c’est trop beau", ajoute son amie Yasmina, 23 ans.
Pour cette dernière, le documentaire "parle à tout le monde, on peut tous s’y reconnaître". Et que la religion, n’est pas la question : "il s’agit de dépasser les blocages qu’on a dans notre vie, de se trouver soi-même. Diam’s donne une grande leçon". Juliette renchérit pour sa part : "oui, ce qui compte ce n’est pas qu’elle se soit convertie, c’est qu’elle ait trouvé le bonheur".
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Trois jeunes de 20 ans, étudiants en commerce, se disent être touchés par "le discours sur le star-system", et que le documentaire montre à quel point la célébrité peut détruire. "Diam’s, qui a été hyper violemment critiquée dans les médias, peut enfin livrer la vraie histoire", l’un d’eux.
Dans le film, les proches de Mélanie ‘Diam’s’ Georgiades, comme sa mère ou encore la chanteuse Vitaa, sont filmés de manière à ce que les spectateurs voient l’ovale de leur visage, leurs cheveux, oreilles et leurs corps plongés dans le noir. "C’est beau, ça rappelle le voile de Diam’s", affirme Juliette.
Le documentaire sera visible dans les salles les 1er et 2 juillet, ensuite sur la plate-forme BrutX à la rentrée.
Par ailleurs, Diam’s était absente sur la Croisette pour présenter ‘Salam’.
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