Le film Barbie est diffusé sur les écrans de l’Algérie il y a deux semaines. Pourtant, il a été soudainement déprogrammé, selon plusieurs médias locaux, rapporte TF1. Le site 24H Algérie, mentionnant des sources bien informées, a indiqué que les autorités l’accusent "d’atteinte à la morale".
Ce film comporte "des scènes destinées à un public adulte et des allusions à l’homosexualité qui dérangent", a précisé le site TSA. Jusqu’ici, le ministère de la Culture du pays n’a pas encore communiqué officiellement sur le retrait de Barbie des salles de cinéma.
L’Algérie a pris cette décision après le Vietnam, le Liban et le Koweït. Jeudi 10 août, ce dernier a interdit le film pour "atteinte à la morale publique" après avoir réclamé en vain à la Warner "la suppression de certaines scènes obscènes encourageant des comportements inacceptables". Pour ces mêmes motifs, le Liban a également annoncé son intention de ne pas autoriser sa diffusion.
Dans un communiqué, le ministre de la Culture Mohammad Mourtada a souligné que "Barbie fait la promotion de l’homosexualité et du changement de sexe". Selon ses dires, le film soutient "le rejet de la tutelle du père, mine et tourne en ridicule le rôle de la mère et remet en question la nécessité du mariage et de la formation d’une famille".
En revanche, le blockbuster de Greta Gerwig a fait salle comble dans tous les cinémas en Arabie Saoudite avec des couples vêtus de rose, relate New York Times. Aux Emirats Arabes Unis, une poupée géante en 3D a été mise en place dans les rues de Dubaï, à côté de la célèbre tour Burj Khalifa. Ces images, publiées sur les réseaux sociaux, ont fait le tour du monde. Le film est programmé dans tous les multiplexes, à raison de plusieurs séances par jour.
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