Vendredi 25 septembre, Roman Polanski, qui est visé par des accusations de viol, a révélé qu’il n’assistera pas à la réunion des César, mardi prochain. "Bien qu’animé par un profond respect envers le travail de l’académie des César et ses 182 membres, Roman Polanski n’a jamais assisté aux réunions de l’assemblée générale et n’a pas l’intention de le faire à l’avenir", a annoncé son entourage à l’Agence France Presse, dans un communiqué.
Le réalisateur a également assuré qu’il n’est jamais intervenu d’une quelconque manière dans les décisions de l’association et de ses membres. Selon le journal Le Figaro, le cinéaste, âgé de 87 ans, fait partie des 182 membres de la nouvelle assemblée générale de l’académie des César. Cette entité tente de mettre fin aux critiques et à son manque de parité en élisant un nouveau conseil d’administration avec un tandem femme-homme à sa présidence.
La présence de Roman Polanski dans l’assemblée générale en tant que "membre historique", a été dénoncée par des féministes. Ce droit lui a été octroyé suivant les nouveaux statuts, après en avoir fait la demande et en tant que lauréat d’un Oscar, pour Le Pianiste en 2003.
Le réalisateur Alain Terzian, l’ancien patron des César fait également partie des 18 "membres historiques" qui ont choisi malgré tout, de rester dans la nouvelle structure. Il a toutefois assuré n’être candidat à "aucun poste", dans une interview au journal Le Figaro, et avoir tourné la page, après sa démission ainsi que celle de toute l’ancienne direction, en février.
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