Cinéma
Dans un communiqué diffusé le lundi 2 janvier, l’Académie écrit : "par respect pour les victimes (même présumées en cas de mise en examen ou de condamnation non définitive), il a été décidé de ne pas mettre en lumière des personnes qui seraient mises en cause par la justice pour des faits de violence". À noter que la 48e cérémonie des César aura lieu le vendredi 24 février 2023 prochain.
De ce fait, si un des nommés est mis en examen pour des faits de violence (sexuel ou sexiste) ou condamné, il ne participera ni à la cérémonie ni à aucun des événements qui y sont associés. "Cette mise en retrait exclura également toute prise de parole ’au nom de cette personne’ lors de ces mêmes événements - y compris si un César devait lui être attribué à l’issue du second tour de vote", souligne l’Académie.
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Cette décision intervient après la mise en examen, fin novembre, pour viols et violences sur conjoint du comédien Sofiane Bennacer. Par ailleurs, l’Académie ne l’a pas mentionné dans son communiqué. Il avait été retenu parmi les 30 ‘révélations’ des César, avant d’en être évincé lorsque l’‘affaire’ le concernant a éclaté dans la presse, notent les médias français comme France Info.
Des professionnels du cinéma estiment que les accusations contre Sofiane Bennacer rappelaient l’affaire Roman Polanski, le réalisateur étant rattrapé régulièrement par des accusations d’abus sexuels passés… Ou encore les mises en examen de certaines stars comme Ary Abittan ou Gérard Depardieu.
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