Avec un budget de 269 millions de dollars, "Blanche-Neige" devait être un succès incontournable, mais il se retrouve au cœur d’une tempête médiatique.
Le choix de Rachel Zegler pour incarner Blanche-Neige a été vivement critiqué. L’actrice, métisse d’origine colombienne et polonaise, semble loin de l’image traditionnelle du personnage imaginé par les Frères Grimm. Certains fans y voient une volonté de Disney d’imposer une diversité forcée, au détriment de la fidélité à l’histoire originale. Cette polémique a entraîné une vague de critiques en ligne contre l’actrice. Les accusations de "wokisme" souvent adressées à Disney ont enflé.
L’absence des sept nains fait partie de la modification majeure du célèbre conte. Disney a échangé ces personnages emblématiques par des "créatures magiques" générées par ordinateur. La firme a défendu ce choix par la volonté d’éviter les stéréotypes sur les personnes de petite taille. Cette décision a divisé le public : certains applaudissent cette modernisation, tandis que d’autres dénoncent une trahison de l’œuvre originale.
Le film a été mêlé malgré lui à un débat politique. Dès le 7 octobre 2024, Rachel Zegler a affiché son soutien à la Palestine. De son côté, Gal Gadot, qui joue la méchante reine, est une fervente supportrice d’Israël, son pays natal. Ce clivage a alimenté les polémiques sur les réseaux sociaux, où des internautes opposent les deux actrices dans un débat qui dépasse largement le cadre du cinéma.
Ce n’est pas la première fois qu’un remake de Disney devient un sujet de polémiques. En 2023, La Petite Sirène avait été victime d’appels au boycott. Certains fans de l’œuvre original n’ont pas accepté le choix d’une actrice noire pour incarner Ariel. Heureusement, tous les débats avant sa sortie ont contribué à sa réussite au box-office. Avec Blanche-Neige, les critiques pourraient paradoxalement attiser le public en salles. Reste à voir si cette attention médiatique se traduira par un succès commercial ou un échec cuisant pour Disney.