La perte d’un animal, souvent vécue comme un deuil familial, est explorée dans le roman "Son odeur après la pluie" de Cédric Sapin-Defour, sorti en mars 2023. Ce récit émouvant trace le parcours de l’auteur après la disparition de son bouvier bernois.
Il souligne la nature unique des liens entre les humains et leurs animaux de compagnie. La mort de ces animaux dévoués peut plonger les propriétaires dans un deuil difficile à surmonter.
Selon une enquête de Kantar relayée par la Facco, la France recense près de 80 millions d’animaux de compagnie. Face à la perte de ces compagnons, les propriétaires doivent choisir entre l’inhumation et la crémation. Le Règlement sanitaire (article 98) interdit rigoureusement le dépôt des cadavres d’animaux dans des endroits non appropriés. Cela signifie qu’il est important d’évaluer les avantages et les inconvénients, avant d’entamer le processus de deuil, souvent comparable à la perte d’un membre de la famille.
Après avoir surmonté cette étape douloureuse, il est temps de dire adieu à votre compagnon. Chacun trouve son moyen unique pour perpétuer sa mémoire, que ce soit à travers un arbre planté, des photos, une lettre, ou même des dessins des enfants soigneusement placés dans sa boîte funéraire. Quand le manque vous submerge, il est essentiel d’exprimer vos émotions. Après dix ou quinze ans de compagnie, ressentir un vide immense, de la colère, voire de la culpabilité, est normal. Ces sentiments constituent une étape habituelle du deuil.
Pour atténuer la douleur, certains ont le réflexe de remplacer l’animal décédé par un nouveau compagnon. Cependant, selon la Fondation 30 millions d’amis, cette idée ne serait pas la plus judicieuse. "Il faut être vigilant à ne pas demander à son nouveau compagnon d’être à l’image de celui qu’on a perdu : il a besoin d’exister par lui-même, et non en référence constante à l’autre disparu", souligne le vétérinaire Frantz Cappé dans son livre "Mon chat, mon chien va partir".