A la suite d’une étude publiée dans la revue scientifique Nature Medicine, des chercheurs de l’Université de Stanford ont conclu qu’il existait plusieurs types de vieillissement individuel. Ils en ont relevé quatre types essentiels.
Des spécialistes de la Stanford University School of Medicine ont porté leurs études sur 106 volontaires sains âgés de 29 à 75 ans, rapporte Sputnik. Ils ont notamment suivi l’évolution des niveaux de certains microbes et molécules biologiques (protéines, métabolites et lipides) de ces personnes pendant deux à trois ans. Les études ont pu se faire grâce aux prélèvements sanguins, de la salive et de l’urine des participants.
Les chercheurs ont identifié quatre voies biologiques du vieillissement du corps (métabolique, immunitaire, hépatique et néphrotique) en analysant 10 343 gènes, 306 protéines présentes dans le sang, 722 métabolites et 6 909 types de microbes comme marqueurs. D’après les explications du directeur de l’étude, Michael Snyder, cette typologie indique la direction dans laquelle l’augmentation des biomarqueurs vieillissants est la plus prononcée.
Michael Snyder a qu’il y avait "une très grande différence non seulement dans la façon dont une personne vieillit, mais aussi dans la rapidité avec laquelle elle vieillit". Au niveau moléculaire, les gens vieillissent donc différemment. Comme le type de vieillissement montre la partie de l’organisme qui s’use le plus rapidement, il est possible de ralentir le processus en changeant son mode de vie. Les médecins pourraient même mieux anticiper la dégradation de la santé de leurs patients à l’avenir et individualiser les traitements pour assurer leur efficacité.