Contrairement à ce que nous pensons, la dépression mélancolique est une véritable maladie qui, lorsqu’elle n’est pas traitée, peut être fatale.
Si la mélancolie était considérée comme une source d’inspiration pour les artistes à l’époque de la Renaissance, elle est la forme la plus grave de la dépression selon la science. Il s’agit d’un trouble grave qui peut amener le patient à avoir des pensées suicidaires et à passer à l’acte.
Le plus souvent, la dépression mélancolique se manifeste par un désespoir intense, des problèmes d’insomnie et une importante faible estime de soi. Complètement découragé, le malade n’a plus la force de faire quoi que ce soit.
Ce trouble de l’humeur méconnu peut se déclencher sans cause apparente. Mais généralement, il résulte d’une psychose maniaco-dépressive (trouble bipolaire) qui n’a pas été diagnostiquée. Il existe 3 formes de dépression mélancolique :
-La mélancolie délirante, qui se traduit par l’agitation et l’anxiété accompagnées d’une culpabilité intense, d’une perte d’estime de soi et de pensées suicidaires ;
- La mélancolie souriante qui se caractérise par le fait d’avoir l’air heureux à l’extérieur, mais de souffrir à l’intérieur.
- La mélancolie stuporeuse qui se définit par un ralentissement physique et psychique menant à l’inertie, au repli et au mutisme.
La mélancolie dépressive est à traiter dès la constatation de premiers symptômes. Bien qu’il ne le montre pas, le patient peut avoir des idées suicidaires et passer à l’acte à tout moment. La prise d’antidépresseurs est indispensable pour venir à bout de cette maladie. Il se peut aussi qu’une hospitalisation et un traitement par électrochocs soient nécessaires. Au bout de quelques semaines, le trouble disparaît, mais le risque de récidive reste présent.
Source : Doctissimo.fr
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