Deux jumeaux ont participé à une étude soumettant l’un d’eux à un régime omnivore et l’autre vegan. Le premier était toujours considéré meilleur pour la santé, mais… découvrez les résultats.
Alors que certaines personnes aiment avoir de la viande dans leurs repas, des gens soutiennent le végétarisme. Pour mettre en évidence les effets d’un régime omnivore ou vegan, les jumeaux Ross et Hugo Turner ont décidé de faire l’expérience. Pendant 3 mois, les deux hommes de 32 ans ont avalé les mêmes calories, avec des repas préparés par un service de livraison.
Hugo a opté pour le régime vegan, tandis que son frère, Ross, a été soumis à un régime omnivore. Au cours de l’expérience, ils ont fait le même type d’exercices physiques, 5 à 6 fois par semaine. Les chercheurs du King’s College ont surveillé leur poids, leur taux de cholestérol et leur masse musculaire durant les douze semaines.
D’après le magazine Version Femina, Hugo a confié avoir eu du mal à s’adapter a son régime au départ, mais tout s’est finalement bien déroulé. A l’issue de l’expérience, il a perdu 1 kg et 1 % de graisse corporelle. Son taux de cholestérol a baissé. Il a affirmé avoir eu "l’impression d’avoir plus d’énergie".
Rossi, lui, a consommé de la viande et des produits laitier. Au bout des trois mois, il a pris 5 kg de muscle et 2 % de graisse. Son taux de cholestérol est resté constant. "J’ai eu certains jours des pics d’énergie et des périodes de fatigue plus longues", a-t-il en revanche affirmé.
Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique à l’université, cité par BBC, a expliqué : "Nous voulons utiliser le modèle des jumeaux identiques, qui sont des clones génétiques, pour tester l’effet du régime alimentaire et de l’exercice physique et la façon dont ces individus réagissent à différents types d’aliments".
Cette expérience a permis de comprendre l’effet des aliments, qui varie d’une personne à l’autre, même lorsqu’il s’agit de jumeaux identiques. Le Pr Spector a précisé qu’un régime vegan n’est pas forcément plus sain. L’important est, selon lui, "la qualité de la nourriture et ce n’est pas seulement le fait d’avoir ou non de la viande dans son assiette".