À l’heure où la société prône le positivisme et le développement personnel, de plus en plus de personnes se lassent de cette quête d’un ’meilleur soi’. Cette lassitude a un nom : le Betterment Burnout.
Selon une étude de Bumble, 51 % des Français se sentiraient constamment poussés à se perfectionner. Cette quête incessante du ’moi parfait’, prônée par la société actuelle, mais que nous pouvons difficilement toucher du doigt, nous rend souvent misérables lorsqu’elle n’est pas atteinte. C’est le Betterment Burnout. De plus en plus de personnes en sont touchées.
D’ailleurs, les résultats de cette étude montrent qu’/que :
- Une personne sur 5, âgée de 18 à 34 ans, n’accorde plus d’importance aux bonnes résolutions ;
- Deux tiers des Français interrogés ont déclaré vouloir s’accepter pleinement au lieu de chercher à s’améliorer et à se perfectionner ;
- Et 37 % expriment leur souhait de ne sortir qu’avec des personnes qui n’essaieront pas de les changer.
Comme le rapporte Doctissimo, le Dr. Caroline West, experte en matière de relations et de sexe chez Bumble, estime que le Betterment Burnout est inévitable lorsque cette quête d’un meilleur soi est soumise à une constante comparaison sur les réseaux sociaux. "Les personnalités virtuelles idéalisées créées par ses pairs et les célébrités que l’on suit contribuent à un sentiment personnel d’inadéquation, conduisant ainsi à la poursuite incessante d’un moi parfait", a-t-elle déclaré.