Selon une enquête réalisée au Royaume-Uni, 68 % des participants ne veulent pas aller s’entrainer en salle car ils sont mal à l’aise avec leur physique…. Par ailleurs, ils jugent les publicités sportives peu inclusives.
Selon une nouvelle étude réalisée par Asics en partenariat avec l’association caritative de santé Mind, publiée le 10 octobre 2023, il ressort que 68 % des Britanniques renoncent à fréquenter une salle de sport en raison d’un malaise lié à leur apparence corporelle, selon le média Stylist. Ils estiment que leur silhouette ne correspond pas à l’idéal athlétique, ou qu’ils ne se conforment pas aux normes sportives conventionnelles. Cette situation n’est pas uniquement attribuable aux médias sociaux.
Bien que le mouvement du body positivisme gagne du terrain sur des plateformes comme Instagram et TikTok, les normes de beauté persistent, particulièrement dans le domaine de la publicité de produits. Parmi les 2 000 adultes interrogés, 33 % avouent être découragés par les publicités liées au sport en raison du manque de diversité dans la représentation des corps. Pour 78 % de ces répondants, ces campagnes publicitaires ne sont pas motivantes. En outre, une personne sur quatre les trouve intimidantes, et 18 % appréhendent d’être jugées lorsqu’elles se rendent à la salle de sport, comme le rapporte The Mirror.
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Les attentes en matière de performance, l’estime de soi et la comparaison jouent un rôle significatif. Selon l’enquête, 42 % des participants partagent qu’observer les réalisations sportives des autres sur les médias sociaux génère un sentiment d’échec en eux, avant même d’entamer leur propre session d’exercice.
"Pour les personnes qui ne font pas d’exercice, faire ce premier pas peut être intimidant, surtout si elles souffrent également d’un problème de santé mentale", explique Hayley Jarvis, responsable de l’activité physique chez Mind. Dans des propos retranscrits sur le site du magazine Elle, le spécialiste poursuit : "si l’on y ajoute la pression de la performance, si souvent constatée dans le marketing sportif ou sur les réseaux sociaux, pour certains, il peut sembler impossible de se lancer car ils ne se sentent pas ’assez bons’".
"Les gens doivent savoir que quel que soit le type d’exercice qu’ils pratiquent, la durée ou la distance parcourue, tout mouvement est bénéfique pour la santé mentale et doit être célébré", appuie pour sa part le Dr Alex George.
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