L’étude de la Fondation Pierre-Deniker a été présentée au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Selon elle, un Français actif sur cinq présente une détresse qui pourrait l’orienter vers un trouble mental.
D’après la Fondation Pierre-Deniker, relayée par Le Parisien, les troubles psychiques au travail sont devenus un véritable enjeu de santé publique. Créée en 2007, la fondation a plaidé pour une politique d’évaluation et de prévention pour tous les actifs.
D’après l’enquête du Cese, la proportion d’actifs qui a présenté un risque de trouble psychique est plus importante chez les femmes (26%) que les hommes (19%). Ce risque est aussi plus élevé chez les actifs travaillant plus de 50 heures par semaine (35%), 28% chez ceux qui ont passé plus d’une heure et demie dans les transports et 28% pour les actifs aidants les personnes handicapées ou en perte d’autonomie.
L’étude a identifié le poids des principaux facteurs. Mais l’équilibre de la vie professionnelle et personnelle est le plus impactant. En effet, 45% des actifs qui ne parviennent pas à mener les deux présentent un haut risque de trouble mental, contre 18% de ceux qui y parviennent. Mais le profil joue aussi un rôle. Pour les indépendants, la confiance en l’avenir professionnel compte beaucoup plus. Pour les salariés, ce sont le travail valorisant, la communication au travail et la solidarité entre collègues qui comptent.
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