La quinte de toux, le nez qui coule et autres inconforts dus à la rhinite allergique ne font pas bon ménage avec le sommeil. Que faire alors pour que ces allergies respiratoires ne vous empêchent pas de dormir ?
Les allergies respiratoires détériorent considérablement la qualité du sommeil. L’inflammation des muqueuses qu’elles induisent rend le passage de l’air plus difficile dans la gorge et le nez. De plus, une fois allongé, le mucus ne peut plus s’écouler correctement, ce qui n’arrange rien. La personne allergique dort alors mal et peut ressentir une grosse fatigue à son réveil. Les formes sévères de rhinites allergiques sont aussi à l’origine d’apnées du sommeil. Ceux qui en souffrent se réveillent encore plus souvent au cours de la nuit.
Les allergies respiratoires peuvent être saisonnières. Elles se manifestent généralement au printemps ou en été, avec la prolifération du pollen de certains arbres et graminées. L’allergie apériodique pour sa part est due à une exposition aux acariens, à la poussière et aux poils d’animaux. Seuls les tests d’allergies permettent de déterminer les allergènes en cause. En plus du traitement palliatif, la désensibilisation peut également être prescrite en complément de l’éviction.
Avant tout, référez-vous au traitement que votre médecin vous a prescrit. Il conseille souvent des antihistaminiques pour calmer les écoulements nasaux, la toux et la gorge qui gratte. Si vous souffrez d’allergie saisonnière, prenez une douche avant de vous coucher et lavez vos cheveux pour éliminer les allergènes qui s’y sont accumulés. Prenez aussi soin de fermer les fenêtres pour limiter l’exposition au pollen. Surélevez également votre oreiller pour atténuer l’inconfort.