L’agneau est un repas traditionnel servi de dimanche de Pâques. Que se cache-t-il derrière cette coutume culinaire ?
La fête de Pâques est une occasion pour toute la famille de se réunir autour d’un bon repas. Comme il est de tradition, l’agneau est souvent servi à table et ce n’est pas une coïncidence. Cette coutume culinaire est liée de près aux traditions religieuses juives et chrétiennes. Plus qu’un simple animal, l’agneau est chargé de symboles. Pour les Chrétiens, Pâques représente la résurrection de Jésus, désigné à plusieurs reprises dans la Bible comme un agneau. Jésus, tout comme l’agneau, a été sacrifié pour racheter les péchés des hommes. Comme le souligne le site Cuisineaz citant l’évangile de Saint-Jean, consommer de l’agneau à Pâques est une façon de rendre hommage au Christ, baptisé "l’agneau de Dieu", qui enlève le péché du monde.
Dans la Religion juive, Pâques est la célébration de la fin de l’esclavage. Cette fête est aussi la commémoration de la fuite du peuple d’Israël et la traversée de la Mer Rouge. Moïse aurait reçu l’ordre de Yahvé de demander à chaque famille de tuer un agneau mâle avant la traversée de la mer. Le sang de l’agneau était ensuite dispersé sur les portes des maisons pour assurer la protection des nouveau-nés, de sexe mâle. Le sacrifice de l’agneau et la célébration de Pâques représentent donc pour les Juifs une commémoration de cet exode et de la liberté.
Pour le plaisir de vos papilles, l’agneau peut être rôti ou mitonné. Vous pouvez également l’accompagner d’herbes de Provence, de pommes de terre et de légumes nouveaux.
Voir notre dossier sur les traditions de Pâques