Les longs parcours domicile-travail peuvent être plus qu’une simple corvée quotidienne, selon des études récentes.
Si la routine des embouteillages ou des transports en commun bondés semble déjà éreintante, les impacts sur la santé mentale des travailleurs sont désormais sous les projecteurs.
Les résultats d’une enquête menée en Corée du Sud révèlent une corrélation entre la durée des déplacements quotidiens et la santé mentale des travailleurs. Des symptômes dépressifs, un risque d’accumulation de surpoids, d’alcoolisme et de mauvaise qualité de sommeil sont observés chez ceux dont le temps de trajet est plus long. Cette analyse souligne l’importance de prendre en compte les aspects psychologiques liés aux déplacements pour promouvoir le bien-être des travailleurs.
Une dimension intéressante de ces recherches met en évidence des différences significatives dans l’impact des déplacements sur la santé mentale en fonction du sexe et d’autres facteurs. Les hommes célibataires travaillant de longues heures et les femmes avec de faibles revenus et deux enfants ou plus semblent être particulièrement vulnérables aux symptômes dépressifs liés aux longs voyages. Comprendre ces disparités offre des perspectives pour des solutions ciblées visant à améliorer la santé mentale dans le contexte des déplacements domicile-travail.