Plusieurs études ont révélé qu’après un mois de confinement, de nombreux français souffrent de dépression, d’anxiété ou de problèmes de sommeil. Des symptômes plus graves ont été également observés.
L’impact du confinement commence à se ressentir auprès des Français. Leur moral est surtout affecté selon l’enquête Coconel réalisée sur un panel Ifop d’un millier de Français. Selon l’étude, 74% des adultes souffrent d’insomnie. Par ailleurs, près de 37% des sondés souffrent d’une détresse psychologique, qui se manifeste, notamment, par l’anxiété et la dépression liées au stress post-traumatique. Les femmes seraient plus concernées par ces troubles (42% contre 32% des hommes). Le degré d’affectation varie en fonction de l’âge et les femmes de 36 à 45 ans seraient les plus impactées (52%).
Un autre sondage a été réalisé par le Pr Nicolas Franck, psychiatre au Centre hospitalier du Vinatier, à Lyon. Plus de 11 000 personnes faisaient partie du corpus et selon l’étude relayée par RTL, "la population française est exposée à un risque sévère". Le responsable de l’étude a d’ailleurs confié que le confinement a créé des pathologies. Après la semi-quarantaine imposée en France depuis le 17 mars, les étudiants et personnes invalides seraient les plus sensibles aux troubles provoqués par l’isolement. D’ailleurs, 46% des jeunes de 18 à 30 ans s’inquiètent de leur santé mentale après cette période d’isolement.
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Enfin, une enquête a été menée par le Groupe Covadapt, dirigée par l’Adaptation Institute (HAIS). Il a été révélé que la cohérence des mesures gouvernementales pour une sortie de crise permet "d’assurer la santé mentale des plus fragiles". Pour les chercheurs, la stabilité et les discours garantissent le bien-être mental des Français en apportant des éléments concrets à long terme.