Plus de 17 000 adolescents ont participé à un questionnaire sur le harcèlement entre frère et sœur à l’âge de 11 ans puis à l’âge de 14 ans. Que révèle l’étude ?
Selon une étude britannique, les disputes anodines entre frères et sœurs dans les familles pouvaient affecter la santé mentale à l’âge adulte. Pour parvenir à ce constat, les chercheurs britanniques Umar Toseeb et Dieter Wolke, de l’université de York ont analysé les réponses de plus de 17 000 adolescents. Ces deniers ont répondu à un questionnaire sur le harcèlement entre frère et sœur une première fois à l’âge de 11 ans puis une seconde fois à l’âge de 14 ans. Les premières conclusions de l’étude parue dans Journal of youth and adolescence ont révélé que les enfants harcelés ou harceleurs vis-à-vis de leurs frères et sœurs sont les plus susceptibles de développer des troubles mentaux en grandissant.
Le terme "harcèlement entre frères et sœurs" a été défini par les scientifiques comme tout comportement agressif, non-désiré, de la part d’un frère ou d’une sœur. Ce geste répété plusieurs fois implique un déséquilibre du pouvoir. D’après les chercheurs britanniques, la hausse de la fréquence du harcèlement familial entre la pré-adolescence et le milieu de l’adolescence entraînait une sévérité plus importante des troubles mentaux à la fin de l’adolescence. "Il faut noter que même ceux qui ont intimidé leurs frères et sœurs, mais n’ont pas été eux-mêmes harcelés ont eu de moins bons résultats en matière de santé mentale des années plus tard", a souligné le Dr Toseeb sur les propos repris par Aufeminin.com.
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